Solutions Linux 2010

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   Le salon Solutions Linux 2010 se tiendra les 16, 17 et 18 mars prochains à Paris - Porte de Versailles - Hall 1.

   Le 17 mars sera la journée du cycle éducation dont voici le programme. (www.solutionslinux.fr/cycles_168_173_p.html)

Pour des TICE dans la main des élèves
Le 17/03/2010 de 11h15 à 12h45, Salle EMERAUDE

Animateur :
Jean-Pierre Archambault, Coordonnateur du pôle de compétences logiciels libres du SCÉRÉN, CNDP-CRDP de Paris.

Invités :
Georges Khaznadar, Professeur de sciences physique, Lycée Jean Bart de Dunkerque,
Sean Daly, Sugar - OLPC,
Bastien Guerry, Sugar - OLPC.

   Chaque élève peut retrouver chez lui ou dans n'importe quel cyber-centre, en deux minutes, son environnement exact, au pixel près, comme il l'a pris en main à l'école. Ce genre de solution est utilisé depuis deux ans avec des élèves sportifs de haut niveau, pour leur permettre de faire en « formation à distance » un module optionnel nommé Mesures Physiques et Informatique. La gageure est de permettre aux jeunes de faire à domicile des choses qu'on fait en général dans des salles de lycée disposant d'un environnement très pointu. La clé USB vive, et le kit Phoenix distribués aux élèves handballeurs du lycée Jean Bart de Dunkerque leur permettent de faire une formation en science expérimentale à la maison, après une prise en main au lycée.
   La conférence montrera comment une telle clé USB vive peut s'adapter aux divers besoins en matière de nomadisme.

   La fondation One Laptop Per Child (OLPC) permet aux pays en voie de développement d'acquérir des ordinateurs portables entièrement tournés vers l'éducation. Ces ordinateurs sont équipés de la plate-forme pédagogique libre Sugar, développée par la communauté Sugar Labs (sugarlabs.org). Sugar est installable sur n'importe quel ordinateur/système. « Sugar on a stick », dont la v2.0 « blueberry » vient de sortir, est une clé USB de 1Go qu'il suffit de brancher pour travailler dans l'environnement Sugar : les programmes et les données tiennent sur un minuscule bout de silicium que l'élève peut garder avec lui en permanence. Avec cette clé USB, c'est tout un environnement de formation qui accompagne l'élève à l'école et au-delà.
   L'interface et les fonctions de Sugar s'inspirent des principes pédagogiques constructionnistes : adieu les fichiers et les applications, place aux « activités »... adieu la « bureautique », place au collaboratif !

Production collaborative, mise à disposition de ressources, droit d'auteur, exception pédagogique
Le 17/03/2010 de 14h00 à 15h30, Salle RUBIS

Animateur :
Jean-Pierre Archambault, Coordonnateur du pôle de compétences logiciels libres du SCÉRÉN, CNDP-CRDP de Paris.

Invités :
Estelle Ferlay, Documentaliste au CRDP de Paris,
Yves Hulot, Professeur d'éducation musicale,
Alexis Kauffmann, Président de FRAMASOFT,
Bernard Lang, Membre du CSPLA, Directeur de recherches à l'INRIA.

   Il y a les ressources pédagogiques que se procurent les enseignants, éditées à des fins explicitement pédagogiques ou matériaux bruts non conçus initialement pour des usages scolaires, mais y trouvant naturellement leur place, comme une oeuvre musicale ou une reproduction de tableau. Les premières, réalisées par des enseignants, posent la question de nouveaux modèles économiques pour l'édition scolaire. Les secondes celle de l'exception pédagogique, c'est-à-dire d'une libre utilisation pour une utilisation éducative pour tous sans but lucratif. Dans un cas comme dans l'autre, l'approche du libre fait partie du paysage.
   Il y a également les ressources produites directement par les enseignants, élaborées dans des processus collaboratifs qui appellent nécessairement des réponses en termes de droits d'auteur de nature à permettre et favoriser l'échange par une circulation fluide des documents. Là encore, le libre est bien présent comme le montre par exemple l'association Sésamath avec ses nombreuses réalisations, notamment des manuels scolaires.
   L'édition scolaire, qui concerne le très vaste public que constituent les élèves et les enseignants, est un cas particulier des enjeux sociétaux liés à la production, la diffusion, l'appropriation et la maîtrise des données et des biens de connaissance dans le contexte du numérique.

Associations, entreprises, collectivités, système éducatif : relations autour du libre
Le 17/03/2010 de 15h45 à 17h00, Salle RUBIS

Animateur :
Jean-Pierre Archambault, Coordonnateur du pôle de compétences logiciels libres du SCÉRÉN, CNDP-CRDP de Paris.

Invités :
Frédéric Couchet, Délégué Général de l'APRIL,
Stéphane Fermigier, Président du Groupe Thématique Logiciel Libre du pôle de compétitivité francilien System@tic, Fondateur et Président de NUXEO,
Pascale Luciani, Maire -Adjointe de Saint Maur (Val de Marne), Présidente de la commission éducation / TIC de l'AMIF(Association des Maires de d'Île-de-France), AMF (Association des Maires de France),
Marie-Christine Ferrandon, Directrice du CRDP de Paris.

   Les différentes entités actrices du libre éducatif en constituent l'écosystème, lieu de synergies, convergences et contradictions. Le libre éducatif connaît un développement continu, que ce soit en termes de logiciels d'infrastructure, logiciels métier, c'est-à-dire éducatifs, et de ressources pédagogiques.
   Si les contradictions entre les informatiques libre et propriétaire sont bien connues, celles pouvant exister au sein de la communauté du libre le sont moins. En effet, s'il y a des valeurs et des démarches qui rassemblent, il existe aussi des conflits d'intérêt. Une question est posée pour les clients (les collectivités territoriales qui financent les dotations) de mutualiser la demande de logiciels métier, en concertation étroite avec les pédagogues. Dans tous les cas de la piloter, éventuellement de la produire eux-mêmes, de s'entourer de compétences techniques et juridiques. Se pose alors la question de la compétence interne qui permet d'externaliser tout en maîtrisant les évolutions, avec l'objectif que l'argent public ne serve qu'une fois : quand un logiciel a été payé, il est gratuit.
   Comment les acteurs du libre éducatif voient-ils les différentes problématiques ?

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Association EPI
Février 2010